Comment les cardinaux choissent-ils le nouveau pape ?

Sur le principe, tout baptisé adulte peut être élu pape. Dans les faits, c’est toujours un des cardinaux présents au conclave qui est choisi.

Il n’y a pas de critères particulier. Cependant, avant le début du conclave, les cardinaux s’organisent en congrégations au cours desquelles ils discutent entre eux de l’état de l’Église, de ses orientations, afin d’avoir une idée sur un « modèle » de pape qui puisse être en adéquation.

Après, le choix se forme dans le coeur de chacun qui vote à bulletin secret. Seule règle, un cardinal ne peut pas voter pour lui-même.

Pourquoi le conclave est-il secret ?

Le secret du conclave tire son origine du fait que, pendant longtemps, il a fait l’objet de nombreuses manœuvres politiques en vue de faire élire un pape qui corresponde aux vues de telle ou telle nation. Pour y remédier, Grégoire X a publié un décret, en 1274, qui obligeait les électeurs à demeurer dans l’isolement jusqu’au résultat final.

Aujourd’hui encore, les cardinaux promettent, au début du conclave de garder le secret, même au-delà, de la fin du conclave. Et, de fait, ils restent isolés dans la chapelle Sixtine, excepté pour leur résidence qui est la maison Sainte-Marthe. Mais ils n’ont aucun contact avec l’extérieur.

L’Esprit Saint intervient-il vraiment dans l’élection d’un pape ?

Même si les cardinaux restent libres dans leur choix, on ne peut pas douter que l’Esprit Saint agit. D’ailleurs, avant de commencer les délibérations, les cardinaux réunis dans la chapelle Sixtine, invoquent l’Esprit Saint afin qu’il les guide.

Et, de fait, quand on voit l’élection de Jean Paul II en 1978, elle est tout sauf le fruit du hasard : un pape issu d’un pays sous dictature communiste et qui commence son pontificat en disant : « N’ayez pas peur ! » Le résultat est que, onze ans plus tard, c’est la fin du bloc de l’Est…

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Jésus dit à Pierre : « Sois le berger de mes brebis ! » Jean 21 ;17