Comment fonctionne l’Eglise en absence de pape ?

Avec la disparition du Pape François, le siège de Pierre se retrouve, de fait, vacant jusqu’à l’élection d’un successeur. Mais l’Église reste-t-elle, pour autant, sans gouvernement ? Bien évidemment non, mais il y a des règles de fonctionnement précises.

Qui gouverne l’Église en l’absence de pape ?

Ces règles ont été fixées par la constitution apostolique Universi Dominici Gregis (le Pasteur universel du troupeau) promulguée par saint Jean Paul II en 1996. Ce sont les cardinaux qui gouvernent. Ils sont réunis en Congrégation générale dans un exercice commun et pour une durée limitée n’excédant pas l’élection d’un nouveau pape. Ce collège est présidé par le doyen des cardinaux, en l’occurrence, le cardinal Re. Ce n’est pas forcément celui qui sert depuis le plus longtemps au sein du « Sacré Collège » qui exerce la fonction de doyen. Il est élu pour un mandat de cinq ans, renouvelable. C’est lui qui fait part, notamment, à l’Église, au corps diplomatique, et aux différents gouvernements, du décès du pape.

Comment fonctionne le Sacré Collège ?

Tous les jours, le Sacré Collège se réunit pour organiser la période de deuil de neuf jours, décider de la date d’inhumation du défunt pape, qui doit intervenir entre le quatrième et le sixième jour suivant le décès, ainsi que le début des votes qui, normalement, commence entre le quinzième et le vingtième jour suivant le décès.

Pour les affaires courantes, il existe une Congrégation particulière composée du cardinal Camerlingue et de trois cardinaux tirés au sort tous les trois jours.

Qu’est-ce qu’un cardinal Camerlingue ?

C’est lui qui a en charge l’administration des biens du Saint-Siège. Il préside la chambre apostolique qui a en charge la gestion financière du Vatican. Et donc, c’est lui assure l’intérim entre deux papes. Actuellement, il s’agit du cardinal Farrell.

En conclusion, l’Église n’est pas abandonnée à elle-même quand son pasteur meurt. Des dispositions ont été prises de tout temps pour que la barque puisse continuer à avancer.

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« Confiance ! C’est moi ; n’ayez pas peur ! » Marc 6 ;50